Si ce disque reflète la bright period (période lumineuse) de ces ados chancelants, on rêve déjà d’écouter leur automne, leur hiver.
une perle post rock lo-fi de toute beauté.
Dire qu’on avait pas pris une telle claque depuis 1997, à part avec GODSPEED YOU BLACK EMPEROR. Dire qu’il faut écouter cet album les yeux fermés, dire qu’il faut acheter cet album les yeux fermés.
En six titres, APFP nous raconte une seule histoire, belle, mystérieuse à l’image de la pochette.[...] Talentueux, tout simplement.
On pense à un trio de fantômes poussiéreux et mélancoliques, perdus dans un château abandonné dans une lande grise. Soudain, l’éclair traverse le toit, les guitares se font ultra-saturées et s’énervent, puis le calme revient. Pas d’effets tapageurs, mais des émotions qui restent.
La rythmique inspecte les constellations et les nébuleuses, fouille l’univers de fond en comble. Les mélodies s’occupant, pour leur part, de développer des trames raffinées et nostalgiques, enivrantes et tristes.
Au final, "the bright period" est une histoire aussi belle que triste, qui prouve au moins qu'un beau ciel gris est aussi émouvant dans le Tarn et Garonne qu'à Chicago.
A place for parks réussi l'impensable, rendre un déplacement terne en ballade triste et gaie. J'ai cette chance immense d'avoir croisé ce groupe. Invitez les dans votre vie, elle aussi en sera bouleversée.
Très beau premier album pour cette formation instrumentale, aussi néo-classique que post-rock, du Sud de la France. On est très pressé de découvrir la suite de leurs aventures tant leur chemin n’en est encore qu’à ses bourgeonnements déjà envoûtants et subtils.
A Place for Parks offre une musicalité opaque et envoûtante, faite d’attributs lo-fi électro-acoustiques.. Disque graduel en six actes, à l’ambiance crépusculaire constante.